Le recul de l’offre facilite les échanges
Face à la réduction des disponibilités françaises et des pays de l’Est, les engraisseurs espagnols attendent l’arrivée de veaux irlandais pour couvrir leurs besoins. L’activité reste soutenue dans les gros ateliers de jeunes bovins qui se vident en direction du Maghreb avec l’approche du ramadan.
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À l’exportation, les bons veaux laitiers se vendent de 130 à 140 €, les montbéliards de 250 à 280 € et les croisés lourds de 250 à 350 €. Pour être exportés, ces veaux doivent obtenir un test PCR MHE négatif, ce qui renchérit le prix rendu en Espagne et qui limite sérieusement la concurrence sur le marché intérieur.
En France, les mises en place pour la fin de juillet sont adaptées au potentiel de vente pendant les fortes chaleurs. Le niveau de l’offre continue de se rétracter, mais les intégrateurs ne bougent pas trop leurs prix même si le tri est peu sévère sur les marchés. Les prim’holsteins convenables de 50-55 kg se vendent de 120 à 130 € et les prix des 45-50 kg se maintiennent entre 60 et 110 €. Les veaux légers retrouvent un flux commercial avec des tarifs réduits. Dans le Rhône-Alpes, le commerce est très fluide avec des tarifs qui se redressent pour les montbéliards et les abondances. Une majorité de veaux convenables y est commercialisée entre 150 et 220 €, suivant leurs poids.
Dans les croisés, la demande reste prudente pour les sorties d’été, mais l’exportation reste présent et tire les prix à la hausse. Les tarifs sont mieux défendus sur Bourg-en-Bresse ou La Talaudière avec des croisés montbéliards de conformation R valorisés de 250 à 365 € dans les mâles et de 210 à 265 € dans les femelles. Les bons mâles jaunes U se vendent entre 400 et 500 € (voire 550 dans les E) et les femelles entre 310 et 400 €. Dans les croisés blanc bleus, les tarifs vont de 200 à 330 € dans les R et de 350 à 450 € pour les mâles U.
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